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Victime 4

Ce témoignage d’une militante engagée au sein de l’UFDG illustre la détermination et le courage face à la violence et à la répression. Alors qu’elle participait activement aux manifestations politiques, elle a vécu l’horreur du 28 septembre au stade, un événement qui a bouleversé sa vie et celle de nombreux Guinéens. Son récit nous plonge au cœur de ces instants tragiques, mais aussi dans le combat pour la justice et la reconnaissance.

Cellou Dalein Diallo, président du parti UFDG hospitalisé en France. Blessé lors des évènements du 28 septembre. Image pris sur GuinéeNews.com

L’exil et la lutte à distance

La manifestation a tourné au cauchemar, elle raconte les violences qu’elle a subies, mais aussi l’indicible souffrance partagée par des dizaines de victimes. Un moment d’horreur gravé dans les mémoires. Face à la peur, à la stigmatisation, et à l’absence de protection, elle a dû fuir son pays. Treize années d’exil au Sénégal ont marqué une période de distance forcée, mais aussi de résistance.

Images des morts au stade du 28 septembre, affichées dans le bureau de l’ONG AVIPA. Pris sur le média VOA

Toutes les aides n’ont pas toujours été à la hauteur. Elle dénonce aujourd’hui les manquements de certaines organisations censées protéger et soutenir les victimes, mais qui, selon elle, ont failli à leur mission. Son témoignage souligne aussi la nécessité de porter la voix des survivantes et d’alerter l’opinion publique nationale et internationale.

Le courage des victimes devant la justice

Malgré les traumatismes et les difficultés, elle a eu le courage en venant témoigner devant la justice à visage découvert. Leur combat ne s’arrête pas là : elles veulent construire un avenir où la mémoire et la solidarité prévalent.

Ce témoignage met en lumière le parcours difficile des victimes des événements du 28 septembre 2009, entre violence, exil, et combat pour la justice. Alors que les blessures restent profondes, ce récit souligne aussi la volonté des survivantes de faire entendre leur voix et de participer au processus de réparation. Le chemin vers la reconnaissance et la mémoire collective reste long, mais ces témoignages constituent une étape essentielle pour comprendre et ne pas oublier.

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